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Le Ruban blanc voir ce film 1440

Le Ruban blanc

Synopsis et détails

Avertissement. des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Un village protestant de l'Allemagne du Nord à la veille de la Première Guerre mondiale (1913/1914). L'histoire d'enfants et d'adolescents d'une chorale dirigée par l'instituteur du village et celle de leurs familles. le baron, le régisseur du domaine, le pasteur, le médecin, la sage-femme, les paysans. D'étranges accidents surviennent et prennent peu à peu le caractère d'un rituel punitif. Qui se cache derrière tout cela.

Das WeiĂźe Band - Eine deutsche Kindergeschichte

Distributeur Les Films du Losange

RĂ©compenses 6 prix et 17 nominations

Voir les infos techniques

Année de production 2009

Date de sortie DVD 03/03/2010

Date de sortie Blu-ray 03/03/2010

Date de sortie VOD 02/03/2010

Type de film Long-métrage

Secrets de tournage 7 anecdotes

Budget 12 000 000 $

Langues Allemand, Italien, Polonais

Format production 35 mm

Secrets de tournage

Ruban doré

Le Ruban blanc a remporté la Palme d'Or au 62e Festival de Cannes. Le jury était présidé par Isabelle Huppert. Entre le réalisateur et la Croisette, c'est une longue histoire. Son premier long métrage, Le Septième continent, a été présenté à Cannes, non pas en Sélection officielle, mais à la Quinzaine des Réalisateurs, fameuse section parallèle. Grâce à Funny Games, il intègre la compétition en 1997. L'ascension continue avec La Pianiste, qui dé. Lire plus

"La Main droite de Dieu"

A Cannes, le réalisateur précisait ses intentions lors de la conférence de presse. "J'ai à l'esprit ce projet depuis plus d'une dizaine d'années. Je souhaitais évoquer un groupe d'enfants à qui l'on inculque des valeurs absolues et la façon dont ils intériorisaient cet absolutisme. Je tenais à en décliner les conséquences, à savoir un terrorisme de toutes sortes. Si l'on érige à l'absolu un principe, que ce soit un idéal politique ou religi. Lire plus

Haneke n'a pas perdu sa langue

Michael Haneke revient à la langue allemande après Funny Games U.S. et quatre films tournés en français. Code inconnu, La Pianiste (tourné en Autriche avec plusieurs acteurs germanophones pour les seconds rôles), Caché, Le Temps du loup. Son dernier film en allemand remonte à Funny Games en 1997.

7 Secrets de tournage

Dernières news

Je suis souvent déçu par le cinéma de Haneke. Ce fut encore le cas cette fois. Le propos du film est certes intéressant. dé-montrer la transmission a une génération qui jouera les premiers rôles des 1ere et 2nde guerres mondiales de la peur de Dieu, du patron, du révérend, du père, de l'ordre sociale et moral. Toute la violence et la brutalité de la campagne allemande protestante et sure de ses valeurs.
Le problème c'est le parti-pris esthétique et la lenteur coupable de ce récit sans rythme. La froideur, la rigueur des images, l'ennuie qui transpire gâche tout le plaisir procurer par un jeu et une direction d'acteurs excellents. En somme, je n'ai pas été bouleversé par ce film par trop prévisible dans sa vision monotone d'un passé que le réalisateur déteste désespérément.

Une neigne éclatante saupoudrée sur le pays, le même blanc que le ruban satiné dont on affuble les enfants pour les préserver du malin, mains liées au lit (interdit de se gratter !), tissu enlevé, remis selon les règles édictées par le pater noster. Beau film et facile d'y entrer grâce au noir et blanc qui étincelle, ainsi qu'à la voix-off du sympathique instituteur. Austère comme "Fanny et Alexandre" de Bergman dit-on, plus vivant nettement, ces villageois traversent quelques moments de grâce, on chante et on danse. Peinture sociale des seigneurs et des serfs, exemple de jeunesse tuée dans l'oeur, ou l'art de faire bonne figure à des despotes quand on ne peut s'extraire de leur joug. Aucune scène insupportable à la différence des récentes oeuvres de Haneke, idem cet innocent demandant s'il mourra un jour. on est rivé à ses 4 ans de petit bonhomme meurtri par la dureté ambiante, il offre à son père bien vissé dans son silence un oiseau de rechange dans une cage. Ou tombe sur une étrange séance de perçage d'oreilles. Monstruosité de l'éducation silencieuse en milieu fermé, le notable numéro un en offre la part la plus gratinée en dépit de sa chute de cheval. Déclinable à toutes les époques !

Si Haneke n'était pas l'ami (le mentor ?) d'Isabelle Huppert, présidente du jury, est ce que son pensum aurait décroché la Palme d'Or. Non, bien sûr. Un prophète et Fish Tank le surpassent à l'évidence.
Allez, je ne vais pas faire durer mon message plus qu'il ne faut. le postulat de base est intellectuellement fort discutable. Haneke laisse penser (et les journalistes avec lui, qu'il ne contredit pas) que des mauvais traitements dans l'enfance peuvent engendrer des comportements de type sadique à l'âge adulte. Quelle idiotie. Quel aveuglement. Si tel était le cas, la moitié de l'Europe aurait sombré dans le fascisme tous les 50 ans ces 5 derniers siècles. Et à l'inverse, les bourreaux du Rwanda ou du Cambodge n'ont pas eu à subir à ce que je sache les tourments d'une éducation religieuse protestante rigoriste. Pour le film lui-même :
- Points forts. des acteurs très bons, un noir et blanc magnifique (à tel point que par moment je me suis surpris à penser "mais à quoi sert la couleur ?")
- Points faibles. le reste. Un scénario ouvert qui laisse le spectateur sur sa faim, une mise en scène chichiteuse (laisser la caméra à un endroit fixe en laissant les personnages passer hors champ doit faire chic aux yeux de Haneke, car il le fait plusieurs fois, le temps de prendre un café peut-être), un montage indolent.
Bref, Ă  voir si vous ne voulez pas rater la Palme. Sinon.
D'autres avis ici. http://chris666.blogs.allocine.

Un des pires films que j'ai jamais vu et en 2009, il y a le choix. Ceux qui prétendent avoir compris quelque chose n'ont en fait rien compris! Pour ne pas paraître ridicule, le jury a fait semblant de comprendre ce film en lui attribuant la palme d'or.

Le festival de Cannes a vraiment sa raison d'être quand un grand cru de la sorte est valorisé et diffusé aussi largement, grâce à son prix. La mise en scène est un chef d'oeuvre d'orfèvrerie, le climat rendu de l'époque et l'esprit des contrées décrites, sont passionnants. On arrive à mieux comprendre cette société disparue et la lourde chape de moralité, culpabilité et volonté de perfection apparente de la communauté. Le paternalisme dur, froid, égocentrique et qui n'est jamais contredit en apparence, est parfaitement décrit lui aussi. Pas étonnant que la vie, les frustrations, la créativité se manifestent au travers d'une violence sourde. La première guerre mondiale balayera cet ancien monde.
Chef d'oeuvre.

Magnifique. Tous les tons de gris et la répression des sentiments, des impulsions et de la grâce sont contenus dans sa lenteur qui est le reflet de la vie décrite et ça ne m'a pas semblé long. Peu de sourires et beaucoup de peine. Que d'énigmes aussi!

" Non, bien sûr. Un prophète et Fish Tank le surpassent à l'évidence". non, et pourtant j'aime "Fish tank". Je n'aime pas Un prophète. Le ruban blanc est très largement supérieur!

"Haneke laisse penser (et les journalistes avec lui, qu'il ne contredit pas) que des mauvais traitements dans l'enfance peuvent engendrer des comportements de type sadique à l'âge adulte. Quelle idiotie !"
ah bon? une idiotie. Tu dois avoir des raisons de vouloir le croire.

"Et Ă  l'inverse, les bourreaux du Rwanda ou du Cambodge n'ont pas eu Ă  subir Ă  ce que je sache les tourments d'une Ă©ducation religieuse protestante rigoriste "
mais tu mélanges tout: une éducation peut nier l'enfance et massacrer le sujet sans être "protestante rigoriste". il existe hélas des tas de façons de massacrer l'enfance. sous toutes les latitudes. l'Europe n'a pas l'apanage de ce genre d'éducation. Disons qu'elle a eu le "raffinement" dans l'organisation du crime. on ne va pas décerner des "médailles de barbarie".

Le ruban blanc est un film magnifique. Et Huppert n'est pour rien dans la Palme amplement méritée qu'a reçu le film. J'aurais aussi voté pour Haneke. sans hésitation, supérieur à Fish tank et le Audiard.

J'ai vu Das Weisse Band, soit le Ruban Blanc - ein film von Michael Haneke. Litt. Lire la suiteéralement sali par les soupçons et les hypothèses de la nature de la montée du nazisme en Allemagne, le film se déplace avec l'ambition d'être perpétuellement sous couvert de la bête brune. Or, arrachez la tête de la crevette. il n'y a que la mayonnaise. Révélant au travers d'un habile panel de protagonistes allant de l'aristocratie aux paysans, en passant par le respectable médecin, le curé intransigeant et le naïf instituteur, l'oeuvre recèle d'atouts pour décrire l'éducation protestante à la veille de la première guerre mondiale. En effet, les enfants y sont repr. Lire la suiteésentés à des âges caractéristiques et parfois, même avant qu'ils ne naissent. C'est pour dire la mauvaise augure qui se trame derrière les moeurs. Mais hélas, sous le poids de l'accumulation des constats dont il n'est rien fait, surléché par l'esthétisme majeur, Haneke préconise à nouveau l'indicible pour exprimer le glissement des enfants vers des attitudes dégénératives, des sacrifices décompensés. L'indicible m'emmerde dans ce contexte précis car il fait mine de rendre abstrait l'horreur qui, cette fois-ci, ne vient pas - sous prétexte que tout le monde l'a en tête. C'est un film de fainéant, de main molle, de contenus inadaptés. Extrêmement décevant pour qui aime Haneke dans ces moindres recoins.

Bon film, surtout dans sa mise en scène, mais décevant quand on voir qu'il a eu la palme d'or face à des films comme Antichrist (Certes polémique, mais sublime à mon humble avis), Un Prophète ou encore Fish Tank. On reste un peu sur sa faim et, malgré toute la classe de la mise en scène de Haneke, ce film n'est pas assez fouillé pour mériter une palme d'or, surtout face à une telle concurrence. Dommage.

Le Ruban Blanc est une nouvelle Ă©tude clinique sur les origines du Mal.
La violence reste hors champs mais elle est toujours palpable. Le magnifique noir et blanc utilisé fonctionne comme la métaphore de la frontière bien et mal.
Mais loin de tout manichéisme, Haneke se garde bien de donner des réponses toute faites.

si Ruban Blanc a obtenu la Palme d'or à Cannes alors de nombreux autres films la mérite autant. quelle déception, je m'attendais à voir un film original et quelle platitude (je ne parle pas des acteurs et des images qui restent magnifiques). L'histoire est finalement creuse. tellement creuse qu'elle m'a fait l'effet d'un somnifère. si vous voulez passez 2h20 au chaud à bien dormir. n'hésitez pas à aller voir ce film, je regrette encore mes 10 euros. ZUT ALORS !

Film magnifique et brillant.

Film très bien fait, avec des plans superbes, on ne peut rien reprocher à ce film si ce n'est d'être plat. Je me suis pas ennuyé pour autant, Haneke a suffisament de maitrise pour diriger ce film, les acteurs sont bons, mais ca fait un peu pschiit. Je lui donne 7/10

Tout le monde est d'accord l'aspect technique est parfaitement maitrisé.
Sur le sens à lui accorder j'y vois plus une critique d'un mode de société (protestante, puritaine. ) que des conséquences de celle-ci. Même si le film semble abonder également dans ce sens.

Shauni81 je t'aime. Vive "Antichrist"

très beau film, intelligent, sensible et touchant. j'adhère, palme d'or amplement méritée !

aux spectateurs déçus que les crimes ne soient pas résolus, au sens de ce qu'une enquête aurait pu produire comme preuves, coupables et châtiments, je rappelle que ce film n'est pas prévu pour être un thriller. sinon, film très beau, intelligent et sensible. palme d'or amplement méritée.

un film sublime.
des acteurs stupéfiant de réalisme, les + jeunes notamment. une beauté visuelle, une ambiance qui vous absorbe tout entier. tout est dans le ressenti et franchement, ça vous tient en haleine et vous laisse sans voix. après la séance, ce film ne vous quitte pas. et l'on a qu'une envie, se replonger dedans pour mieux s'en impregner et le saisir.
peu importe qu'il soit "côté" palme d'or, que ce soit Aneke, peu importe les critiques en tout genre, pour moi, c'est une oeuvre d'art.

Le ruban blanc est un chef d'Ĺ“uvre absolu et ceci pour plusieurs raisons :
- une peinture précise et marquante d'une société disparue, en tous les cas dans nos contrées.
- des personnages et des acteurs inoubliables qui nous font partager de manière intense leur vie, leurs émotions et leur destin.
- une description saillante des rapports sociaux, de la (non)-communication, des croyances, de la place de la femme.
- une société en noir et blanc soulignée par l'esthétique du film. Il n'y a pas de milieu entre le bien (blanc) et le mal (noir).
- une évidence. la violence sourde et cachée, conséquence de l'impossibilité de se révolter, de contredire, de simplement parler.
- une compassion existante mais toujours liée à la culpabilité, à la crainte de Dieu et du Diable, à la crainte du père, à la crainte du maître.
- une explication très intéressante du déclenchement de la première guerre mondiale avec une population européenne acceptant le suicide collectif sans broncher. Cette guerre changera la société et notamment la place des femmes qui commenceront à se libérer dans les années 20.

Ce film explique tout cela et bien plus encore.

On ne ressort pas indemne de ce film. Perturbant, choquant, émouvant, puissant…Malgré l’intrigue qui nourrit le film, on sent bien que le message principal véhiculé par M. Haneke est bel et bien l’enfance et son éducation qui se fait ici de manière brutale, arriérée, cachée, limité au seul cadre familial. En découlera alors des comportements et des attitudes de la part de tous ces enfants qui peuplent le film, comportements qui feront la force et l’intérêt même du « Ruban Blanc ». Malgré la longueur, on se s’ennuie aucunement, on est plongé corps et âme dans cette monde violent et sans âme, les personnages sont tous attachants, certaines images sont superbes et pleines de sens, le scénario est captivant malgré le fait que l’on reste légèrement sur sa fin à l’issue de cet œuvre. Bref, une réussite cinématographique indéniable, on comprend pourquoi ce film a reçu une Palme d’Or.

Ca fait froid dans le dos.
Beaucoup d'émotions fortes, vraiment bien joué, mérite largement sa palme d'or
MERCI

Scène magnifique que le dialogue entre l'instituteur et le pasteur à la fin du film. Comme il est difficile pour les adultes de se remettre en cause, pauvre pasteur qui ne peut accepter que ses enfants soient à son image, soient le fruit de son éducation. Il se retranche dans la certitude de ce qu'il est, aucune place pour le doute (doute qui habite le personnage de l'instituteur, le personnage le plus "humain" du film). Le pasteur finit par se ranger du côté de la part la plus sombre de son humanité.
La scène la plus réussie esthétiquement. l'entrée seule de l'instituteur dans le salon du pasteur à la fin.

Malgré une mise en scène magnifique, ce film ne parvient pas à articuler le moindre propos qui puisse avoir de l'intérêt. Les ravages psychologiques du puritanisme, de l'oppression morale religieuse, ne constituent pas à mon avis une nouveauté en matière de traitement cinématographique et de dénonciation, et la veille de 1914 ne constitue pas non plus l'unique cadre historique de cette aliénation qui existe depuis des siècles. Mettre cela en parallèle avec 1914 relève de la coquetterie la plus snobe, et d'autant plus étrange qu'elle est en contradiction totale avec l'esthétique superbe du film. Cette époque et les personnages, des monstres ou des saints. Haneke lui-même n'en sait rien et se complait dans une démonstration de cinéma dénuée du moindre propos.
Un film inachevé qui ne méritait pas la palme d'or.

palme d'or?
haneke n'a pas du repousser les avances de mme hupert. contrairemzent a tarentino!!

ca fait c'est excellent.faites gaffe aux gosses qui vous entourent.

Le chevalier blanc

Difficile de ne pas ressortir outré, scandalisé, choqué en sortant de la séance d'un film pareil, sachant que ce navet avait decroché la palme d'or à Cannes l'année précédente. (Merci Isabelle Huppert, présidente du jury qui avait sans doute envie de rendre à M.Haneke son mentor la politesse, elle qui decrocha 4 prix internationaux d'interpretation (mérités eux) avec "la pianiste"). Haneke se complait ici dans une tentative de cinéma dénuée de moindre propos, qui se veut "pseudo intellectuel" par un scenario d'une platitude des plus communes et surtout d'une morale des plus absurdes. L'esthétique visuelle et la qualité des acteurs, certes indéniables, n'arrivent malheureusement pas à sauver le film tant ce dernier fait figure de lourds sabots que le spectateur a la chance de pouvoir retirer seulement une fois le film terminé.
PS: Le pire, c'est que moi, j'avais bien aimé "Funny games" et "La pianiste"

Un véritable choc cinématographique. tout d'abord une oeuvre cinématrogaphique de toute beauté ; chaque séance est un tableau. Une histoire dure, terrible servi par des acteurs magnifiques et surtout une langue magnifique. J'ai eu la ch ance de voir le film en V.O, ce qui est un atout supplémentaire.

je ne savais pas qu'il y avait autant de cinephiles sur allocine
quelle culture!
et les gens en connaissent un rayon!
vive les coqs gaulois et tant pis pour le cinema

une histoire haletante mais un tantinet lent. le suspens y est mais j'ai failli m'endormir une ou deux fois quand mĂŞme!

Un des meilleurs film précédemment sorti, choquant, il ne laisse pas différent, les images sont d'une rare beauté et la palme est amplement méritée.

j'ai tous simplement adoré ce film !
c'était le premier film que je voyais en noir et blanc et je n'est pas été déçu .
Il mérite largement sa palme d'or.

Malgré l'esthétisme remarquable et la tension dramatique palpable, j'avoue avoir été passablement déçue.
Honte à moi d'attendre plus d'un tel film que des plans séquence parfait, des personnages sur le fil du rasoir, une intrigue à couper au couteau. Mais c là que le bas blesse, l'intrigue est tellement opaque que le film se clos sans lumière, sans ouvrir la brèche capable de donner vie au film.
A vouloir trop suggérer, le soufflet finit par retomber de lui même et la déception est d'autant plus grande que le film nous tiens en halène du début à la fin. Pour ma part, et mon avis n'engage que moi, il a manqué un soupçon de vie, une petite étincelle et la j'aurais vu le film parfait. Dommage.

Je me suis ennuyée tellement ce film est lent --' à éviter absolument.

un très grand film

Pourquoi un tel engouement pour ce film. Auriez vous perdu la notion de bon film. Parce que en tout cas, ce film est tout sauf un bon film. Il est ennuyant à souhait, la "révélation" finale inutile, bref une perte de temps. 0/5

Je recopie ici ma critique de ce film. (Il y a quelques spoilers.)

On trouve dans Le Ruban blanc l'atmosphère très « fin d'époque » qui est aussi celle d'une partie de la littérature germanique des années 1920 (cf. Hofmannsthal, Musil ou Zweig). Pensons aussi, toutes proportions gardées, à 1900 (B. Bertolucci, 1975). décor rural, violence plus ou moins larvée, rapports de pouvoir, ombre de la guerre qui plane. Mais à la différence de ce dernier film, Le Ruban blanc n'a pas dans sa distribution de vedette mondiale ; et même, il n'y a pas de distinction entre premiers et seconds rôles – ou alors il y a une quinzaine de premiers rôles. Autant dire que cette quasi-absence d'individualité amène directement à l'une des thèses du film. la société n'opprime pas untel ou untel, elle pèse sur une collectivité. Haneke dénonce moins les relations sociales que les conventions sociales. Sa critique de l'éducation n'a pas grand-chose de politique. s'il devait y avoir une démarcation entre les personnages du Ruban blanc, elle ne se ferait pas entre exploitants et exploités (bien que les relations entre le baron paternaliste et ses paysans soient traitées), mais entre les adultes et les enfants. Les relations entre les uns et les autres sont marquées par une violence dont les coups et les gifles ne sont que la partie émergée. De fait, la brutalité physique est rarement montrée (tout juste une gifle par ci par là, et un ligotage nocturne), souvent suggérée (la scène des coups de baguette), et n'est rien en comparaison de la violence verbale qui émaille le film. qu'on songe à la scène de répudiation de la sage-femme par son « employeur », à celle de l'interrogatoire d'une enfant par deux policiers, à celles où le pasteur fait subir à ses enfants de véritables tortures psychologiques (sa fille tombe en larmes à la suite d'une humiliation publique infligée pour un motif dérisoire, son fils subit un terrifiant laïus sur ses « mauvaises habitudes »).
Cependant si les adultes font peser sur les jeunes la chape de plomb d'une éducation, y compris religieuse, extrêmement austère – et on peut alors penser à cet autre écrivain germanophone, Fritz Zorn, qui écrit dans son autobiographie Mars avoir été « éduqué à mort » –, c'est toute la micro-société rurale du film qui succombe bientôt à la violence. Rien ni personne n'y échappe. ni les adultes, ni les enfants entre eux – et les handicapés ne sont pas à l'abri –, ni les bâtiments, ni les animaux, ni même les légumes. Si cette violence est omniprésente, c'est parce qu'elle est née des conventions sociales. C'est à ce titre, donc, qu'elle se propage, et c'est aussi à ce titre qu'elle est intériorisée par les personnages. On ne peut s'expliquer autrement que le comportement des adultes frôlent souvent le masochisme ; que ceux-ci ne soient pas moins durs pour leurs enfants que pour ceux d'autrui ; que l'un des personnages se suicide ; que les enfants gardent souvent le silence quand ils n'y sont pas forcés ; que les quelques moments où pourrait naître une complicité entre enfants et parents se soldent au mieux par un mutisme stérile (le cadeau fait au pasteur par son fils), au pire par la loi du silence (Anna et son père). Même l'une des deux scènes relativement « tendres » du film a pour sujet la mort.
De fait, tout dans la réalisation est fait pour faire naître et entretenir cette impression de violence latente – au point qu'on pourrait reprocher à l'art de Haneke d'être trop maîtrisé. Du début à la fin du film, un noir et blanc assez homogène d'où surgissent de temps à autre des clairs-obscurs plus crus ou des scènes neigeuses pas loin d'être aveuglantes. Du début à la fin du film, un traitement du son particulier qui fait que le spectateur entend tout, y compris des frôlements et des chocs qu'il ne peut pas s'expliquer autrement qu'en faisant appel au hors-champ, et qui le force presque inconsciemment à s'imaginer ce qui n'est pas montré. Du début à la fin du film, un jeu d'acteurs absolument hiératique. Face à cette violence froide et muette, les adultes réagissent par la parole. ils ont la parole parce qu'ils ont le pouvoir, et ils ne sont jamais contredits. Quant aux enfants, ils n'ont d'autre choix que de se réfugier dans le silence et le refus, et cela pas seulement quand ils sont interrogés par les adultes. le jeune Sigi ne prononce presque aucune parole de tout le film, et aucun enfant, jamais, ne dit ce qu'il a l'intention de faire. Bien sûr, ils ont pu mettre à profit ce silence apparent pour échafauder une « vengeance ». On ne le saura pas, car là encore il faut aller chercher derrière les apparences, ou en dehors du cadre. Et bien sûr, la voix off du narrateur – qui ne semble être là que pour ajouter du « mystère » – aurait pu nous l'indiquer. Mais à ce stade, le volet « polar » du Ruban blanc est déjà anecdotique. c'est un film sans dénouement, et le rôle des policiers n'y est que symbolique. L'intrigue elle-même ne compte plus guère, écrasée par la critique des conventions sociales et bientôt éclipsée par l'histoire.

@Dubesor Les pages commentaires ne sont pas faites pour y mettre des critiques entières, enfin j'pense.

il passe à la télé sur arte ce soir. Haneke. bon hommage à lui! c'est un film triste et en noir et blanc.

Très moral, très esthétique, très poignant.
Attention pas tellement de suspense.
(C'est en noir et blanc, et la blondeur y passe très bien. Si vous êtes allergique au N&B, n'allez pas le voir.)
Au début du XXe siècle dans un village de campagne quasi-féodal, les enfants forment des complots pour se faire justice contre la méchanceté arbitraire des adultes.
Le début du film commence par le récit d'un "accident" - un piège pour le cavalier en fait, un jeu de mot quasi-biblique.
Puis le film montre la dureté des adultes, leur injustice, jusqu'aux moeurs.
La fin dévoile les injustices et les lâchetés ultimes des coeurs.
Le jeune instituteur amoureux et la jeune gouvernante bien-aimée, sont touchants. Le chantage dont ils sont l'objet serait intéressant à interpréter dans la dualité enfants/adultes.
Dans la vraie vie, les enfants seraient incapables d'une telle organisation ; j'ose plutôt croire à une parabole révolutionnaire sur la rébellion organisée contre l'injustice établie.

A la fin ils chantent bien.

Thib Thib de Youtube

chiant, chiant, chiant.